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PDG et fondateur

Le travail communautaire a un prix

Depuis les années 1980, le nombre d’organisations non gouvernementales (ONG) a explosé, porté par un afflux massif de dons destinés aux pays du Sud. Si leur rôle est souvent salué, une critique plus nuancée émerge sur les effets pervers et les déséquilibres structurels du secteur humanitaire.

L’essor d’un secteur influent

Les ONG sont devenues des acteurs incontournables du développement et de l’aide d’urgence. Mais leur croissance rapide a aussi entraîné une course aux financements, une professionnalisation parfois déconnectée des réalités locales, et une standardisation des interventions.

Ce que l’on dit moins

  • Dépendance aux bailleurs : Les ONG du Nord sont souvent financées par des gouvernements ou institutions, ce qui oriente leurs priorités.

  • Projets à court terme : Pour répondre aux exigences des donateurs, certaines ONG privilégient des résultats rapides au détriment de la durabilité.

  • Marginalisation des acteurs locaux : Les initiatives locales sont parfois éclipsées ou instrumentalisées.

  • Manque de transparence : Toutes les ONG ne rendent pas compte clairement de l’utilisation des fonds.

Vers une solidarité plus juste

Une coopération authentique implique de renforcer les capacités locales. Il est essentiel de se poser les bonnes questions :

  • L’ONG travaille-t-elle avec des partenaires locaux ?

  • Les bénéficiaires participent-ils aux décisions ?

  • L’aide est-elle durable et adaptée au contexte ?

 

Sources: